Introduction au Trail Running (en cours de rédaction)

Introduction au Trail Running (en cours de rédaction)
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Trail Running

Introduction au trail running (article en cours d'écriture)

Le trail running est une forme de course à pied qui se pratique en milieu naturel. Cette discipline complète sollicite l'entièreté du corps, des jambes au haut du corps, notamment en montée et descente pour la gestion de l'équilibre. Il requiert forme physique, concentration et gestion de l'effort.

Matériel necessaire

L'élement essentiel de ce sport est une bonne paire de chaussure. Le choix de celles-ci dépend de plusieurs critères en fonction du terrain, de la distance à parcourir, de votre morphologie...

Les principales caractérisques des chaussures de trail sont les suivantes :

  • Mesh : De l'anglais « maille », le mesh est un tissu légèrement ajouré ou aéré, souvent en nylon, polyester ou matière synthétique technique, qui recouvre le dessus de la chaussure. Il peut être resseré pour assurer protection et imperméabilité à l'eau ou aéré pour permettre respirabilité et évaporation de la transpiration. Les critères de sélection principaux sont la respirabilité, la légèreté, le confort, la souplesse et le séchage rapide.

    Mesh d'une chaussure

  • Semelles : Les chaussures de trail sont composées de trois types de semelles.

    • Semelle extérieure (outsole) pour l'adhérence au sol et la résistance. Faites en caoutchouc, elles intègrent des crampons.
    • Semelle intérmédiaire (midsole) pour l'amortissement, la stabilité et l'économie d'énergie. Fabriquées en mousse (EVA), elles peuvent intégrer des plaques de protection.
    • Semelle intérieure (insole) pour le confort et le soutien plantaire. Souvent amovibles, elles peuvent être remplacées par des semelles orthopédiques.
    Un terrain dur et pierreux demande de la souplesse et crampons espacés tandis qu'un terrain mou et gras demande de l'accroche et des crampons profonds.

  • Drop : Le drop (différentiel) est la différence de hauteur entre l'avant et l'arrière de la chaussure. Il détermine l'inclinaison du pied et est en général compris entre 0 et 12mm. Il influe sur le point d'impact (attaque) du pied au sol (talon, médio-pied, avant-pied), la sollicitation (et le confort) des muscles et tendons et articulations. Un changement de drop perturbe la foulée apprise par le corps et augmente le risque de blessure, à choisir avec précaution. Pour les débutants, un drop universel de 8mm convient le mieux. On regroupe le drop en quatre grandes classes :

    • Drop nul : Favorise une attaque avant-pied plus naturelle. Offre de la stabilité sur les terrains techniques. Sollicite les mollets et le tendon d'achille mais aide à limiter la force de l'impact du pied sur le sol. Cependant, il exige de l'expérience et de la préparation car les erreurs de foulées sont punitives, surtout dans les descentes. Déconseillé aux débutants.
    • Drop faible (4-6mm) : Attaque médio-pied. Favorise la proprioception (encrage et ressenti du terrain). Sollicite les muscles postérieurs. Exige également de l'expérience et une accomodation.
    • Drop modéré (6-8mm) : Attaque médio-pied et talon. Soulage le tendon d'achille et les mollets. Perte de précision dans la foulée mais gain en confort. Adapté pour des coureurs réguliers cherchant à améliorer leurs performances.
    • Drop élevé (8-12mm) : Attaque talon. Stabilité amoindrie mais meilleur confort d'utilisation. Conseillé pour ceux qui viennent des chemins plats type route où qui courent de longues distance. Moins adapté pour de la vitesse.

  • Légèreté, amortissement et souplesse : Une chaussure légère fatigue moins, améliore l'agilité et la vitesse. Elle offre cependant moins de protection et d'amorti pour les terrains techniques. L'amortissement est directement lié à la semelle intermédiaire et permet l'absorption des impacts du pied sur le sol, offrant confort, protection des articulations et atténuation de la fatigue. Peut cependant réduire la proprioception et l'explosivité pour la vitesse. La souplesse améliore la proprioception et la fluidité de la foulée. Utile pour les terrains irréguliers, elle peut cependant diminuer la stabilité et augmenter la fatigue sur les longues distances.

La foulée

Elle correspond à l’ensemble des gestes réalisés entre deux appuis consécutifs d’un même pied au sol. Elle se décompose en une phase d'appui (attaque, transfert du poids puis décollage) et une phase de suspension (les deux pieds en l'air, propulsion vers l'avant). Chacun développe sa propre foulée au fil du temps et son amélioration est un point essentiel de la progression dans cette discipline, cependant, chaque changement dans celle-ci demande une adaptation progressive pour éviter les blessures.

Le point essentiel est l'amortissement de l'impact du pied avec le sol. Le pied doit se poser sous le centre de gravité du corps pour permettre la flexion correcte de la cheville, du genou et de la hanche. Une attaque médio et avant pied est généralement recommandée plutôt qu'une attaque talon pour faciliter la fluidité du mouvement et la récupération d'énergie cinétique, même si une attaque talon effectuée correctement est tout à fait acceptable.

Le haut du corps ne doit pas être négligé. Utiliser un mouvement de balancier avec les bras permet d'allonger ses foulées et d'assurer une continuité du mouvement en accompagnant le corps. Les bras permettent également de gérer son équilibre lors des phases de descente.

ID original: 2025_04_09_11_31
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